ABÉCÉDAIRE DU PARTICULIER

Les CAUE d’Ile-de-France proposent une série de fiches thématiques pour répondre aux questions des particuliers en matière d’architecture, de construction, d’urbanisme et d’environnement. Ces documents n’ont pas valeur de conseil juridique. Pour y accéder, tapez un mot-clé ou cherchez dans la liste.

Architecture écologique - architecture bioclimatique

Fiche mise à jour le 22/10/2024

DÉFINITION

Architecture écologique, architecture bioclimatique, architecture solaire, architecture durable,... Toutes ces appellations répondent à la même préoccupation : concevoir une architecture plus respectueuse de l’environnement. Certaines s’intéressent surtout à la technologie et à la gestion, d’autres privilégient la santé de l’homme, d’autres encore placent le respect de la nature au centre de leurs préoccupations.

L’architecture bioclimatique est un mode de conception architectural qui recherche la meilleure adéquation possible entre le climat, le bâtiment et le confort de l’occupant. L’architecture bioclimatique s’inscrit dans une démarche de développement durable car elle permet de réduire les besoins énergétiques en s’adaptant au climat environnant, et de participer au confort et à la santé des habitants  en veillant à la nature des matériaux utilisés.

 

NOS CONSEILS

Pour trouver un architecte spécialisé, il n'existe pas aujourd'hui de certification ou de référentiel des professionnels qualifiés, mais de nombreuses formations permettent de se spécialiser. Pour vous aider à évaluer vos besoins, analyser les opportunités du site, déterminer vos objectifs prioritaires (confort, santé, gestion de l'énergie, de l'eau, entretien, impact sur l'environnement..) vous pouvez consulter un architecte-conseiller du CAUE de votre département. Cette démarche préalable permettra de choisir un architecte réceptif à une approche environnementale.

 

QUESTION/RÉPONSE

Quelles sont les principes de base d'une conception bioclimatique?

Pour réduire les besoins énergétiques et offrir un confort optimal aux habitants, il faut tenir compte de l'ensoleillement, de la température, de la pluviométrie, des vents, du relief, de la végétation environnante, des sources d'énergie disponibles et veiller à :

  • l'implantation et l'orientation : cette étape essentielle détermine en effet, les apports solaires l'éclairement, l'aération naturelle, les déperditions énergétiques dues au vent. Le sud est l'orientation qui permet le meilleur contrôle de l'ensoleillement.
  • forme architecturale: l'enveloppe du bâtiment doit être la plus compacte possible, plus les surfaces extérieures sont réduites plus les déperditions sont limitées.
  • isolation performante : une bonne étanchéité à l'air, la suppression des ponts thermiques et l'aménagement de zones tampons du côté nord (espaces peu ou non chauffés tels que buanderie, couloirs, cellier, garage …) ainsi que la réduction des surfaces vitrées sur les façades exposées au froid diminuent les pertes de chaleur.
  • matériaux : utiliser des matériaux à forte inertie, privilégier des matériaux peu polluants, issus de ressources renouvelables (comme le bois, la terre, la paille… produits localement).
  • chauffage : choix d'un mode de chauffage performant fonctionnant éventuellement avec des énergies renouvelables (solaire, géothermie, bois …)

 

Qu'appelle-t-on «solaire passif»?

Toute construction dotée de surface vitrée, (fenêtre, véranda, serre...) bénéficie de la lumière et de la chaleur produite par le soleil. On parle de solaire passif dès qu'il y a utilisation de l'énergie solaire sans avoir recours à une technologie intégrée (pas de capteurs). C'est la conception architecturale (orientation et taille des ouvertures, implantation des pièces) qui détermine la performance du «solaire passif».
Parmi les systèmes qui relèvent du solaire actif, on distingue le solaire thermique qui transforme le rayonnement solaire en chaleur, et le solaire photovoltaïque qui convertit la lumière en électricité.

 

 

Quels sont les labels existants ?

En matière énergétique et environnementale, il existe de très nombreux labels et certifications, chacun possède ses caractéristiques et ses propres critères. Certains sont publics et délivrés par un organisme accrédité, d'autres sont privés et répondent à une démarche volontaire. Parmi les labels les plus connus on peut citer: Acermi qui certifie des matériaux isolants, BBCA qui atteste de l'empreinte carbone d'un bâtiment, Biosourcé pour les bâtiments qui intègrent un taux minimal de matériaux d'origine biologique, Breeam, label britannique qui évalue la durabilité des bâtiments tertiaires, Effinergie qui se décline en 4 labels Bepos Effinergie 2013, Effinergie Neuf, Effinergie Rénovation, BBC-Effinergie Neuf, Habitat et environnement, certification de management environnemental délivrée par Cerqual, Leed, label américain pour un habitat durable, Passivhaus : label allemand centré sur la performance énergétique et NF Habitat HQE™ nouvelle génération de certification qui intègre des labels existants et se veut un repère de performance pour un habitat durable:«Un logement offrant une bonne qualité de vie, en interaction avec son territoire, énergétiquement et économiquement performant, dans le respect de l'environnement.'

 

RÈGLEMENTATION
  • www.legifrance.gouv.fr
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PLUS D’INFORMATIONS

Les organismes à contacter :

  • La mairie 
  • L'ADIL de votre département 
  • Le CAUE de votre département 
  • La DDT de votre département 
  • L'Ordre des architectes de votre région
  • La Fédération Française du Paysage de votre région 
  • L’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine (UDAP) de votre département
  • La Direction Régionale de l’Action Culturelle (DRAC) de votre région
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